Aux portes de Sananda 2009 |
¡¡
|
¡¡
|
Asag
La source est lointaine encore, pourtant si proche de mon âme
Source antique, mon seul d¨¦sir, Ô source salvatrice
Lave mont cœur par la puret¨¦ de ton eau
Dans mes doigts bless¨¦s, je te reçois
Ti¨¨de comme l'eau de tes larmes
De sa naissance, ¨¤ son torrent
Laisse prendre vie ¨¤ cette source qui est tienne
Vivante comme ton âme est belle
Telle une offrande faite par les anges
A la terre des hommes
Lib¨¦r¨¦ enfin de mes souffrances
Renaissant ¨¤ ta confiance
Vivant par Toi
Vivant, mais en partance |
Stella Splendens
Étoile resplendissante dans les nues, fille de la Lumi¨¨re, soleil radieux
Libre comme l'air, fille de la Lumi¨¨re qui sauve l'Homme
Qui, ¨¤ bout de souffle, te d¨¦sire encore d'avantage
La solitude doucement gagne mon esprit, fille de la peur
Prend sa naissance insidieusement
Solitude pour seul savoir, Lumi¨¨re du voyage qui sauve l'Homme
Qui ¨¤ bout de souffle, te d¨¦sire encore d'avantage |
An Freij De An Neo Era
Ô Esp¨¦rance qui toujours renaît, Ô Esp¨¦rance de mes jours ¨¤ venir
Ô voix de l'Âme, si forte et bienveillante
Ô Esp¨¦rance qui prend naissance, sur ce pays endeuill¨¦
Le temps d'un si court instant, promettant de laver la noirceur du monde
Comme en voyage avec les anges, qui te guident par del¨¤ la lune pleine
Ô Esp¨¦rance ¨¦ternelle qui apporte son souffle nouveau, au printemps
D'une Ère nouvelle |
Cancion Sefaradi
L'Homme qui voyage ¨¤ travers les mondes
Avec pour seul bagage sa libert¨¦
Évolue sur la Terre embellie
Plus loin encore, chemine plus loin
Sur les pas des peuples anciens
O¨´ la solitude p¨¦rit
Nous sommes sûrs, en suivant cette unique voie
De ne plus subir le monde et son tyrannique empire
Plus loin, porte tes pas, plus loin encore
Deviens celui qui, priant sur son chemin
Acquiert la Connaissance |
Entededor
À l'heure o¨´ ne fleurissaient plus les Lys
Que toute attente ¨¦tait devenue vaine
La confiance vint telle une ¨¦claircie
Vivante et claire
Depuis sa source jusqu'¨¤ nos cœurs
Vivante et claire
Cette confiance qui devenue nôtre
Aurait lav¨¦ nos âmes et nos esprits bless¨¦s, vivants
Abîmes mais vivants, au del¨¤ de nos deuils respectifs
De nos blessures profondes
N'aura pourtant fait que nous frôler |
Darjeeling Caravan
Le chemin vers la connaissance ne connaît ni limitation, ni doute, m¨¦rite tous
les sacrifices
Ô cr¨¦atures nouvelles, nous ouvrant le chemin
Tirant par devant nous, nos lourdes charrettes
Le cr¨¦puscule naissant, nous le suivrons
Qui guidera nos pas
Chemin ¨¦ternel, qui nous porte si loin
Libres de renoncer, mais fiers de poursuivre
Pour apaiser notre soif
La recherche de l'Absolu |
Aux Portes De Sananda
Aux portes de Sananda, au portes de la cit¨¦
Aux portes de nos vies, li¨¦es ¨¤ l'Éternit¨¦
La fin du voyage est arriv¨¦e, c¨¦l¨¦brons la victoire du soleil
Embrassons la fontaine de marbre, o¨´ l'eau abonde
Asseyons-nous un moment sous l'arbre s¨¦culaire
Qui nous accueille sous son ombrage, le voyage est achev¨¦
Avec les anges demeurons |
Prima Mezura
Seigneur qui connaissez le malheur, tout le poids de vos malheur
Plutôt que de soupirer, d'entretenir cette douleur
En habit de f¨ºte rejoignez-nous, nous apaiserons vos tourments
Votre solitude, le poison de votre chagrin
Seigneur qui connaissez la honte, d¨¦couvrez ¨¤ pr¨¦sent nos danses
Sous le soleil du mois de mai, laissez-vous prendre au jeu
Quelle joie, Monsieur, de vous recevoir, au del¨¤ de tout jugement
Abandonnez donc votre solitude, le poids de votre douleur |
Luix Im Himmel
Lumi¨¨re dans les nues, lumi¨¨re dans les nues
Le jour est si long vu de la terre
Mon chagrin n'appartient ¨¤ nul autre, et me serre si souvent
Dans cette incarnation o¨´ mon âme pleure
Lumi¨¨re dans les cieux, lumi¨¨re dans les cieux
Le jour est si long, emm¨¨ne-moi plus haut
Loin des hommes, des torts qui m'ont ¨¦t¨¦ caus¨¦s
Dans ce pays o¨´ la lune ne brille d¨¦j¨¤ plus du m¨ºme ¨¦clat
Maintenant c'est l'hiver, un hiver sans soleil
Que d'espoirs j'ai secr¨¨tement nourris, d'attente de promesses oubli¨¦es
Tout ce temps me fut si long, ¨¤ pr¨¦sent, emm¨¨ne moi |
Les Égaux De Landrais
O¨´ sont les enfants qui allaient ¨¤ la rivi¨¨re, et sautaient dans l'¨¦tang
O¨´ sont les enfants dis-moi, o¨´ sont les enfants
O¨´ sont les enfants qui battaient la campagne, cherchant des vers luisants
O¨´ sont les enfants qui chassaient les grenouilles, et les grillons des champs
O¨´ sont les enfants perch¨¦s dedans les arbres, les pommes chapardant
O¨´ sont les enfants qui allaient ¨¤ l'¨¦cole, et apprenaient gentillement
Sans r¨¦clamer d'argent, jamais, sans r¨¦clamer d'argent
O¨´ sont les enfants ¨¤ cloche-pied sur la marelle
De la Terre vers le Ciel et jusqu'au Firmament
O¨´ sont les enfants qui ¨¦coutaient Grand-P¨¨re, et ses souvenirs d'antan
O¨´ sont les enfants qui s'¨¦changeaient des billes, et jouaient simplement
O¨´ sont les enfants qui se roulaient dans la paille, ¨¤ l'¨¦table en riant
O¨´ sont les enfants qui regardaient les filles, les soirs de la St Jean
Que sont devenus nos Amours de jeunesse
À nos Amours de jeunesse sont mortes ¨¤ pr¨¦sent
Que font nos enfants, mon Dieu, que font nos enfants |
Ora Et Labora
Que vienne en mai, le temps des roses fleuries
Dont le seul d¨¦sir est de naître ¨¤ nos yeux
Aux yeux de ceux qui savent encore voir
Mon esprit s¡¯¨¦l¨¨ve si haut
Dans son ¨¦ternel vagabondage, o¨´ la lune est plus proche
Du cœur de l¡¯Homme qui peut encore ressentir
Mensonges, p¨¦ch¨¦s, qui glaçaient mon ¨ºtre
Sont emport¨¦s par le souffle du vent
Qui se fait entendre, entre les arbres immenses
Et meure dans un dernier soupir |
¡¡ |
¡¡ |
¡¡ |
¡¡ |